Si aujourd’hui le miel et autres produits de la ruche sont reconnus comme présentant des propriétés incontournables pour la santé et la beauté, ils ne font que reprendre la juste place que leur avaient déjà attribuée nos ancêtres. En effet le miel a toujours été un produit apprécié des hommes depuis l’Antiquité : il a servi à adoucir ou sucrer les mets, à conserver la viande, et à élaborer de l’hydromel, la fameuse boisson des Dieux faite d’eau et de miel ; mais c’est également depuis bien longtemps que l’homme considère le miel comme un allié précieux pour lutter contre la maladie.
C’est en prenant exemple sur les abeilles que les Égyptiens ont inclus la propolis dans leurs préparations pour l’embaumement. Ils utilisaient aussi le miel et la cire pour combattre les affections oculaires, intestinales ou rénales, pour des problèmes de circulations sanguine, ou encore pour cicatrisation de plaies. A Babylone, les assyriens utilisaient le miel en friction et en ophtalmologie. Hippocrate fut lui aussi l’un des premiers à chanter les louanges de ce produit d’exception qu’il conseillait pour le traitement de multiples maux (fortifiant de la vue et des organes sexuels, remède contre les douleurs d’oreille et les affections de la gorge et de la poitrine, cicatrisant).
Les philosophes grecs et les médecins hindous avançaient que la consommation régulière de miel était un garant de longévité. Dans un recueil des actes et paroles du prophète Mahomet, on peut lire que « le miel est guérison de toute maladie ».
Enfin, le venin même des abeilles étaient lui aussi utilisé, notamment par Charlemagne et Ivan le Terrible, pour soulager les rhumatismes et les crises de gouttes.
A tout cela, il faut bien entendu ajouter que les femmes connaissaient les bienfaits du miel pour le corps depuis ces mêmes époques et l’utilisaient dans de nombreuses préparations pour la peau, les cheveux, etc.