L’amandier figure aux côtés de l’olivier, comme un arbre emblématique du pourtour méditerranéen.

Un arbre venant d’Asie

Selon les régions, la floraison s’étale de février jusqu’à la mi-mars, et précède toujours le développement des feuilles. Dans une région donnée, la floraison des amandiers est relativement fugace, ne durant pas plus de deux à trois semaines. Originaire des montagnes de l’Asie centrale et occidentale, ils ne semblent être arrivés en Provence qu’au Moyen Âge. De ses ancêtres montagnards, il a retenu une grande rusticité et la capacité à se développer dans des sols calcaires secs mais ses fleurs restent très sensibles au gel.

Une floraison éphémère

L’abondante floraison blanc – erosé des amandiers constituent dès le mois de mars l’un des tout premiers spectacles de la nature. Les fleurs à pédoncule très court sont solitaires ou groupées par deux, jamais plus. Le calice en coupe est constitué de cinq petits sépales verts. La corolle comporte cinq pétales blancs. La fleur comporte de 15 à 30 étamines. Le pistil est libre. La floraison des amandiers est très précoce est abondante, en outre les fleurs produisent un nectar abondant et constitue une source non négligeable de pollen. Pour toutes ces raisons, l’amandier est une plante mellifère de tout premier choix pour la reprise du couvain, est très activement visité par les abeilles. Malgré le caractère fugace de sa floraison, certaines régions de culture intensive de l’amandier sont le lieu d’une petite production de miel mono floral d’amandier,  comme dans le sud de l’Espagne par exemple.